Nouveautés du rapport de cette année
Le rapport constate que des progrès ont été réalisés depuis la signature de l'Accord de Paris en 2015. Les émissions de gaz à effet de serre en 2030, sur la base des politiques en place, devaient augmenter de 16 % au moment de l'adoption de l'accord. Aujourd'hui, l'augmentation prévue est de 3 %. Toutefois, les émissions de gaz à effet de serre prévues pour 2030 doivent encore diminuer de 28 % pour la trajectoire 2°C de l'accord de Paris et de 42 % pour la trajectoire 1,5°C.
Dans l'état actuel des choses, la mise en œuvre intégrale des contributions déterminées au niveau national (CDN) inconditionnelles faites dans le cadre de l'Accord de Paris mettrait le monde sur la bonne voie pour limiter la hausse des températures à 2,9 °C par rapport aux niveaux préindustriels au cours de ce siècle. La mise en œuvre intégrale des CDN conditionnelles ramènerait cette hausse à 2,5 °C.
Le rapport appelle toutes les nations à accélérer les transformations du développement à faible intensité de carbone à l'échelle de l'économie. Les pays qui ont une plus grande capacité et une plus grande responsabilité en matière d'émissions devront prendre des mesures plus ambitieuses et soutenir les pays en développement dans la poursuite d'une croissance à faible taux d'émissions.
Le rapport examine comment une mise en œuvre plus rigoureuse peut augmenter les chances de la prochaine série de CDN, prévue pour 2025, de réduire les émissions de gaz à effet de serre en 2035 à des niveaux compatibles avec les trajectoires de 2°C et de 1,5°C. Il examine également le potentiel et les risques des méthodes d'élimination du dioxyde de carbone, telles que les solutions basées sur la nature et le captage et le stockage du carbone dans l'air.